Hymne au soleil
Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux d'or,
Quelle main, te couvrant d'une armure enflammée,
Abandonna l'espace à ton rapide essor,
Et traça dans l'azur ta route accoutumée?
Nul astre à tes côtés ne lève un front rival;
Les filles de la nuit à ton éclat palissent;
La lune devant toi fuit d'un pas inégal,
Et ses rayons douteux dans les flots s'engloutissent.
Mais, peut-être, ô soleil, tu n'as qu'une saison,
Peut-être succombant sous le fardeau des âges
Un jour tu subiras notre commun destin,
tu seras insensible à la voix du matin,
Et tu dormiras au milieu des nuages
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