vendredi 30 janvier 2009

La Charaille ( vosges )

LE VOYAGE
FLORIAN (1755-1794)

Partir avant le jour, à tatons, sans voir goutte,

Sans songer seulement à demander sa route;

Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi,

Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ;

Voir sur sa tête alors amasser las nuages,

Dans un sable mouvant précipiter ses pas,

Courir, en essuyant orages sur orages,

Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ;

Détrempé le soir,chercher une retraite,

Arriver haletant, se coucher, s'endormir ;

On appelle celà naître, vivre et mourir.

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2 commentaires:

Paul-Marie a dit…

Impressions vosgiennes à bout de crampons, de regards tant attentifs, à l'affût de l'étrange, de l'irréel, de l'étonnant, du déformant, du signifiant qui magnifie un signifié à jamais tant refoulé qu'il ne cesse de s'échapper pour réapparaître par la malice des lutins, au détour d'un sentier qu'on imaginait sans prétention aucune.

Francine Zeil a dit…

VOSGES que je découvre depuis peu,grâce à martine, et moi qui aime tant les voyages, ai succombé à leurs charmes...